26.11.08

Ces archétypes qui régissent nos vies...

Que de conflits et d'espoirs en perspective dans mon esprit... entre ce que je pensais vouloir être, ce que je désire aujourd'hui et ce que je voudrai dans 6 mois ou dans 3 jours. A la fois réconfortant et angoissant. Un pas de plus dans mon accomplissement, mais il ne cesse de se redéfinir de jour en jour.

Je suis habité à la fois par des rêves fous, la réalité, la raison et les émotions envers les personnes auxquelles je m'identifie et qui font qui je suis. Qui va l'emporter? Peu importe, en autant que l'authenticité reste maître. Ces temps-ci, je dois avouer que la raison fait la morale aux envolées d'excentricités qui semblent vouloir prendre le contrôle. Un combat de tous les instants pour garder les pieds au sol.... je retourne dans mon existence idéale... il faut bien avoir une vision pour y tendre. Le plus difficile, c'est de l'accepter et d'agir en conséquences. Surtout lorsque le tapis roulant se met à accélérer sous mes pieds et que j'envisage un décollage imminent vers une destination inconnue. J'y travaille...

Fascinations transatlantiques

Voici un extrait du roman de Dany Laferrière, Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit ?, qui me laisse plutôt perplexe. Schématisation un peu réductrice, mais il y a tout de même un fond de vérité puisque moi-même je rêve la France - tout en y étant - alors que j'ai de la difficulté à imaginer qu'on puisse rêver de cette part d'Amérique dont j'essaie tant bien que mal de me purger:

- C'est étrange, vous rêvez la France, comme des Français que j'ai rencontrés rêvent l'Amérique...
Elle éclate.
- Ce n'est pas possible ! Aucun Français ne peut rêver l'Amérique. Il n'y a rien à rêver. Il n'y a que l'argent qui compte ici. De quoi peut-on rêver en pensant à l'Amérique?
- D'abord, de l'Amérique.
Elle fait une moue sceptique.
- Qu'est-ce que ça veut dire?
- L'Amérique. Un mot vaste dans la tête d'un Européen habitué à de petite villes surpeuplées. De là-bas, ils rêvent aux grands espaces, aux Indiens, aux immenses campus universitaires, à cette folie constante qu'est New York...

(...)

- Disons que la France exporte ses produits de luxe et consomme ses produits ordinaires. Les paysans font cela: ils vendent leurs meilleurs légumes et garde ce qui reste.
- Et l'Amérique ?
- Le contraire.
- Comment cela ?
- L'Amérique consomme ses produits de luxe (et les meilleurs produits des autres pays) et exporte ses déchets. Ce qui fait qu'on est toujours un peu agréablement surpris en arrivant ici. On croit les Américains un peu plus ignorants qu'ils ne le sont en réalité.
- Ce n'est pas ce qui se passe à Kirksville... L'Amérique ne serait pas à vous, monsieur, ce que la France est à moi? Un beau rêve.

16.11.08

Brise des années 60 et 70

Ce week-end fut définitivement sous le signe des années 60 et 70 chez moi! Après les films Annie Hall et Barefoot in the park, ce fut au tour de la musique de Dalida, de Judy Garland (via les reprises de Rufus Wainwright et puis Diana Krall) qui furent au rendez-vous. Bien que je n'aie pas vécu durant ces années, j'aime bien visiter ou revisiter cette époque un peu folle où tous les espoirs étaient possibles. Un petit extrait que je partage avec vous en ce dimanche soir un peu tranquille, comme ils le sont la plupart du temps avant qu'une nouvelle semaine soit entamée:


Découvrez Dalida!

12.11.08

A year in the merde: épisodes 1 et 2

Un an en France, faut être courageux! Bon, dans mon cas, c'est la deuxième fois que j'essaie d'y passer un an (ça ne doit pas être si désagréable que ça, après tout!). En lisant le livre de Stephen Clarke, je n'ai pu m'empêcher de faire des parallèles avec des tas de situations qui me sont arrivées ici. Souvent, en France, c'est comme ça et faut pas chercher à savoir pourquoi! En voici deux situations comme ça, vécues dans les 2 dernières semaines justement:

Épisode 1: Examens médicaux pour la carte de séjour

On me fait prendre un rayon-X des poumons au McDo du rayon-X (un endroit où tous les nouveaux arrivants doivent passer pour obtenir leur carte de séjour, donc nécessairement un débit minimum de 60 personnes à l'heure dans un petit bureau où 15 personnes travaillent en arrière d'un minuscule bureau).

Je termine le rayon-X et je pars. Le hic, c'est que l'employé McDo-rayon-X ne me donne aucune consigne. Je suis supposé savoir (ça arrive souvent en France, ça, faut savoir sans qu'on nous ait rien dit) qu'il faut que j'attende mon résultat de rayon-X dans les minutes qui viennent afin de l'amener à mon examen complet en après-midi, qui est à un autre endroit. Je m'en rends évidemment compte lorsque j'arrive à l'examen en question et que tous les gens ont leur pochette de rayon-X alors que moi j'ai laissé la mienne au bureau McDo. Un aller-retour plus tard, et c'est réglé!

Épisode 2: Fiché à la Banque de France (pour 20 euros)

Histoire un peu compliquée, je vous préviens. Je ferme mon compte au LCL en septembre afin d'en ouvrir un autre ailleurs puisque je suis dans une autre ville et quand on est loin de la succursale, tout est plus compliqué. Bref, le hic c'est que j'ai aussi fait un chèque (20 euros) avant de fermer mon compte. Je me disais que le chèque passerait bien avant que le compte soit fermé. BREF, je vois cette semaine que j'ai des frais de 30 euros sur mon nouveau compte. Je vais voir ma nouvelle banque, et je réalise que le chèque de 20 euros est passé après que mon compte soit fermé. Oups! Au Québec, ce genre de situation donne des frais à la personne qui a essayé d'encaisser... ici, c'est différent!

Ce que je ne sais pas, c'est que dans les délits français, faire un chèque sans fonds est plus grave que bien d'autres délits. J'aurais été à découvert de 250 euros sur mon compte que ça aurait été moins pire. Tout ça pour dire que non seulement je ne peux plus faire de chèques et que j'ai payé 30 euros de frais, mais la Banque de France m'a fiché (gloups!!) et je dois appeler le LCL (ceux que je ne pouvais plus blairer et où je n'ai même plus de compte bancaire!) pour régler ça au téléphone à distance. Ça promet!

Épisode 3 sous peu (moins de 24 heures?). A suivre... et Vive la France!! ;)

7.11.08

Paradoxe(s) américain(s)














Ce qui m'impressionne plus que jamais du peuple américain, ce sont les contradictions qui ponctuent leur façon d'être, de penser et d'agir. J'ai souvent l'impression qu'il sont capables à la fois du pire... et du meilleur. Des exemples? Donner un second mandat à George W. Bush en 2004, puis élire un afro-américain démocrate en 2008 comme président! Quel contraste entre ces deux hommes politiques qui n'ont certainement pas la même vision du rêve américain...

Dernièrement, j'ai aussi revu le documentaire Le monde selon Monsanto de Marie-Monique Robin. Dans ce documentaire, la preuve est faite que l'utilisation d'OGM a été répandue partout aux USA en monoculture grâce au Roundup Ready de la compagnie Monsanto. Et ce sans test préalable concluant sur l'effet des OGM sur la santé humaine et l'environnement! Mais quelle aberration! Comment ce peuple moderne a-t-il pu en arriver là?

L'élection du nouveau président me donne tout de même espoir que ce peuple saura se réveiller et diminuer ses émissions de CO2. Au rythme actuel, il faudra plus qu'une planète pour subvenir aux besoins des américains qui consomment énormément tout en rejetant en moyenne 20 tonnes de CO2 par habitant alors que la moyenne mondiale est de 4 tonnes de CO2 par habitant. Il est temps de ramener M. Al Gore pour donner de nouvelles et meilleures orientations aux politiques énergétiques globales du pays qui n'a pas su faire face aux effets des changements climatiques comme l'ouragan Katrina en 2005.

3.11.08

Yes we can!


Crédit photo ici

Ne reste plus qu'à se croiser les doigts maintenant. Vont-ils oser? Je l'espère bien...

1.11.08

¡Barcelona, sí!

Quelle semaine!! J'avais de très grandes attentes envers cette ville qu'est Barcelone. Et c'est au fil des jours passés là-bas que j'ai réalisé que cet endroit très spécial est un rêve qui en engendre d'autres. Cette ville a su bâtir - magnifiquement - sur les fondations du passé, vit au présent mais regarde vers l'avenir. Beaucoup d'espoirs y naissent, ça se ressent.

Entre la France et l'Espagne, mer et montagnes, émergea un Art Nouveau empreint de modernisme qui a su être catalysé pour façonner le futur.

Il n'y a pas de mots pour décrire tout ce que j'y ai vu et vécu. Bientôt 3 ans que je suis parti de la Nouvelle-Zélande et que je recherchais un lieu m'inspirant à nouveau confiance et espoir. Je me suis vraiment laissé emporter par tout ce qu'a à offrir Barcelone - beauté, ouverture d'esprit, simplicité de la vie, richesse culturelle, dynamisme, vitalité et exaltation humaine. Je me suis ainsi ouvert à moi-même et j'ai trouvé et compris des réponses qui me sont venues naturellement alors que plusieurs questions restaient sans réponses depuis des années. ¡Muchas gracias!