Rentrée littéraire 2009. Quelle ne fut pas ma surprise, en regardant bazzo.tv, de voir que Dany Laferrière publie son dernier roman, L'énigme du retour. Je me le suis procuré à la première occasion et je l'ai tout simplement dévoré en quelques jours. Il faut dire qu'avant de débuter la lecture, j'étais déjà fan de romancier pour ce qu'il raconte, autant dans son style d'écriture que dans ses réflexions.
Le livre commence avec un coup de fil que l'auteur reçoit, lui annonçant la mort de son père, un haïtien exilé par un dictateur, à New-York, depuis des années. D'ailleurs, lui aussi est exilé mais à Montréal, et ce depuis les années 1970. Il décide de retourner dans son pays natal après ces nombreuses années d'absence et fait des constats, en compagnie de sa mère et son neveu, sur la vie aujourd'hui dans son pays, où la faim, la corruption et la mortalité font partie du quotidien.
L'auteur a choisi de rédiger le texte avec un mélange de prose et de haïkus, une forme de poème japonais avec des phrases courtes où il décrit ce qu'il voit tout en restant détaché. Bien qu'il ait à mon avis trop étendu l'emploi des haïkus à des situations qui auraient pu s'en passer, le résultat final reste surprenant et touchant. J'ai été très ému devant l'humanité des personnages et par la vivacité des scènes décrites. Une lecture qui nous emporte littéralement à Haïti, où l'on ressent le combat quotidien des gens pour survivre au régime dictatorial ou encore simplement avoir de la nourriture pour toute la famille. Et malgré tout cette misère, les rires finissent par fuser... vraiment, un peuple courageux qui mérite un bien meilleur sort, et le roman rend hommage à tous ces gens, de façon brillante.
Le livre commence avec un coup de fil que l'auteur reçoit, lui annonçant la mort de son père, un haïtien exilé par un dictateur, à New-York, depuis des années. D'ailleurs, lui aussi est exilé mais à Montréal, et ce depuis les années 1970. Il décide de retourner dans son pays natal après ces nombreuses années d'absence et fait des constats, en compagnie de sa mère et son neveu, sur la vie aujourd'hui dans son pays, où la faim, la corruption et la mortalité font partie du quotidien.
L'auteur a choisi de rédiger le texte avec un mélange de prose et de haïkus, une forme de poème japonais avec des phrases courtes où il décrit ce qu'il voit tout en restant détaché. Bien qu'il ait à mon avis trop étendu l'emploi des haïkus à des situations qui auraient pu s'en passer, le résultat final reste surprenant et touchant. J'ai été très ému devant l'humanité des personnages et par la vivacité des scènes décrites. Une lecture qui nous emporte littéralement à Haïti, où l'on ressent le combat quotidien des gens pour survivre au régime dictatorial ou encore simplement avoir de la nourriture pour toute la famille. Et malgré tout cette misère, les rires finissent par fuser... vraiment, un peuple courageux qui mérite un bien meilleur sort, et le roman rend hommage à tous ces gens, de façon brillante.
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