Grande farfouille

Levée à 6h30 ce matin pour aller à la deuxième farfouille de France, à Leyment (dans l'Ain, 01). Petit bled de 1000 habitants, il se transforme en l'espace d'une journée en une immense brocante à ciel ouvert sur un parcours d'une vingtaine de kilomètres (!), où affluent des milliers de visiteurs pour fouiller parmi les 1500 stands. Impressionnant.

Le terme farfouille me fait bien rire en fait, puisqu'il n'est pas du tout utilisé au Québec. On dit plutôt marché aux puces. Si de prime abord je ne suis pas porté à fréquenter ce genre d'endroit, je dois avouer qu'il y avait une bonne ambiance aujourd'hui et que c'était plaisant. Surtout en début de journée, où il y avait moins de monde et il était possible de déambuler tranquillement sans être bousculé. La chaleur et la foule ont vite fait de nous fatiguer, et après 5 heures (!) de marche nous sommes rentrés.

J'ai aimé l'expérience et nous avons bien ri, malgré le lot de choses inutiles que les gens tentent - sans le cacher - de se débarrasser. La plupart des stands avaient leurs lots de vieilles cafetières, de jouets maintenant inutilisés et de vêtements empilés. J'ai tout de même eu deux ou trois flashs de mon enfance, en voyant une bonbonnière, un grand atlas du monde pour enfants et... un Sega avec le jeux Alex kidd! Que de bons souvenirs... mais au final nous n'avons rien acheté. Bredouilles mais souriants.

Mamaaan... c'est finiii!

Crédit photo: ici

Bon, ça y est, mon essai/mémoire est remis! Ouf! Si tout va bien et qu'il est accepté, ceci signifie la fin de ma vie d'étudiant! En fait de mon retour à la vie étudiante... après 2 ans quasiment jour pour jour du début de ma Maîtrise/slash/Master, j'ai enfin terminé! Que d'aventures, de péripéties et surtout d'heures passées à étudier durant ces deux années...

Et maintenant la vraie question, celle qui tue... je me recycle dans quel type de projet? *Master en environnement, faut bien rester cohérent sur toute la ligne*. J'ai pensé écrire mon autobiographie sur twitter, mais à 140 caractères par entrée, c'est long... et ça fait très déjà vu. J'ai aussi pensé faire le tour du monde, mais ça aussi c'est long, et en plus ça ferait exploser mon bilan carbone. Je suis donc en France, avec mon homme, et je vais chercher tranquillement du boulot. Oui je sais, c'est la crise, personne n'embauche, licenciement économique, bla bla bla... et puis si ça ne fonctionne pas en France, eh bien nous reviendrons dans quelques mois au Québec! Que sera sera!