25.9.10

Déjà l'automne...

Quais de Lyon, octobre 2009

Eh oui, déjà l'automne! Mon dernier billet date du mois d'août, j'en suis bien conscient, mais je n'ai eu que très peu de temps pour venir écrire ici. Depuis mes derniers écrits, j'ai eu la compagnie de mes parents qui ont fait le voyage du Québec pour venir me voir. Un an plus tard, c'est avec un immense plaisir que je les ai revus, et j'ai enfin pu leur présenter mon homme - il était temps, on habite ensemble et ils ne l'avaient pas encore rencontré. Tout s'est très bien déroulé (fiou!), et en bonus nous avons bien bu et bien mangé. Pas trop de quiproquos entre les expressions françaises et québécoises, mais beaucoup de rigolades! Le temps de quelques jours seulement, et ils sont déjà partis sillonner les routes de la France, à la rencontre d'autres connaissances.

Au boulot tout va bien, c'est très intéressant, malgré le fait que je me sente encore sur la fameuse courbe d'apprentissage. Vous savez, cette fameuse courbe, là où quand on vous pose une question au téléphone ou en personne, vous n'avez aucune idée quoi répondre. Le problème c'est qu'avec le titre 'spécialiste' devant la petite pancarte de mon nom, je suis supposé savoir de quoi je parle. Mais bon, je finis par m'en sortir, je prends le temps de m'informer puis je rappelle pour donner mes conseils. C'est tout simplement un peu plus stressant, ça demande plus d'efforts et d'énergie.

D'où ma fatigue ces jours-ci, et au premier coup de vent automnal j'ai attrapé un microbe qui a tout bloqué, de ma tête à ma gorge. J'en ai quasiment perdu ma voix hier et aujourd'hui, ce qui en passant fait bien rire mon homme qui dit que je ris comme un sorcière. Très flatteur, je pense sérieusement à me peindre le visage en vert et à me recycler pour jouer dans Wicked, tiens...

Sinon, le Nord de la France ce n'est pas 'si pire' que ça. Bon, j'avoue que certains quartiers - et leurs habitants - sont un peu désoeuvrés, et ce dès qu'on sort du centre de la ville. Par exemple, au hasard, le village où se situe le site de mon travail. En le voyant, mon père a dit, et je cite: 'On dirait un village de Russie'. Oui, je sais. Et il faisait beau, imagine un dimanche après-midi pluvieux et gris de novembre! On voit les traces du passé ouvrier de la région, et surtout ce qui a été reconstruit après la guerre n'est pas nécessairement très beau. Au moins j'ai mes repères en ville et je sais où trouver les bons produits: bonne boulangerie, bon boucher, vins et bières belges (pas chères!), cinéma, etc.