Wicked fut mon premier Musical londonien, en tant que spectateur bien entendu! Créé en 2003 pour Broadway et inspiré du roman de Gregory Maguire (publié en 1995, Wicked: The Life and Times of the Wicked Witch of the West), ce Musical met en scène les personnages du Magicien d'Oz. La version londonienne est présentée depuis 2006, et c'est au Apollo Victoria Theatre que nous avons vu la représentation.
Cette adaptation présente donc les personnages du Magicien d'Oz sous un nouveau jour, du point de vue des sorcières du pays d'Oz et avant l'épisode de Dorothy au Kansas. La méchante sorcière - verte - de l'Ouest, Elphaba, vit des années difficiles alors qu'elle est rejetée par tous à l'école. Elle partage sa chambre avec la belle - et blonde - Galinda Upland. Le prince charmant Fiyero se trouve au milieu de ces 2 complices. Alors qu'elles découvrent que le Magicien d'Oz n'est en fait qu'un imposteur, Glinda ne souhaite pas que la vérité éclate au grand jour alors qu'Elphaba et Prince Charming, eux, prennent le parti inverse.
Il y a beaucoup de choses à dire sur ce spectacle. Tout d'abord, il est impressionnant de voir que le spectacle soit à guichet fermé depuis 2006, 7 jours sur 7 (dont 2 représentations le dimanche!). La salle était bondée et les décors monumentaux! En voici un petit aperçu:
Le déroulement du spectacle est bien rôdé, au quart de tour même, et c'est le moins qu'on puisse dire. Changements et mouvements des immenses décors à plusieurs reprises durant la représentation, effets spéciaux de fumée et d'objets - ou personnages! - en vols, nombreux changements de costumes, etc. Les costumes sont magnifiques, colorés, empreints d'un style Victorien décalé tout à fait génial!
Un peu gênant mais pas suffisant pour gâcher l'expérience: l'accent British, qu'il soit parlé ou chanté. Il y a plusieurs mots que je n'arrive tout simplement pas à décoder dans le feu de l'action, mais on comprend tout de même le sens de ce qui se déroule sous nos yeux. Les prestations des chanteurs/danseurs/comédiens sont très bonnes. Ce qui m'a surtout marqué ce sont les danseurs en second plan, l'humour de Madame Morrible (prof. d'école) et le niveau vocal de la sorcière Elphaba. Pour ce qui est de Galinda, la blonde de service, je dois avouer que c'est le personnage que j'ai le moins apprécié. Un peu à l'image de Charlotte dans le film d'animation La Princesse et la Grenouille, mais avec une voix stridente et nasillarde en permanence qui m'a agacé dès le début. Dommage que le personnage ait été aussi caricatural, puisqu'il avait beaucoup d'humour et de potentiel. Probablement le désavantage de jouer dans une si grande salle: la subtilité l'est moins pour que les gens des derniers rangs y perçoivent quelque chose.
La fin du premier Acte est bluffante visuellement, musicalement et vocalement, avec une version haute en couleur de Defying gravity (la fameuse chanson pour déterminer qui fera le solo dans la série Glee). En parlant de Glee, la mère de Rachel dans la série est justement l'interprète d'Elphaba dans la version américaine de Wicked et celle qu'on voit en sorcière verte sur l'affiche plus haut. D'un point de vue global, le premier Acte est beaucoup plus dense que le deuxième, avec un scénario bien développé, alors que le deuxième est plus léger à mon avis. Dans l'ensemble, j'ai aimé l'expérience qui valait le coup du balcon pour avoir un peu de recul sur cette immense mise en scène, et j'en garde un bon souvenir!
Cette adaptation présente donc les personnages du Magicien d'Oz sous un nouveau jour, du point de vue des sorcières du pays d'Oz et avant l'épisode de Dorothy au Kansas. La méchante sorcière - verte - de l'Ouest, Elphaba, vit des années difficiles alors qu'elle est rejetée par tous à l'école. Elle partage sa chambre avec la belle - et blonde - Galinda Upland. Le prince charmant Fiyero se trouve au milieu de ces 2 complices. Alors qu'elles découvrent que le Magicien d'Oz n'est en fait qu'un imposteur, Glinda ne souhaite pas que la vérité éclate au grand jour alors qu'Elphaba et Prince Charming, eux, prennent le parti inverse.
Il y a beaucoup de choses à dire sur ce spectacle. Tout d'abord, il est impressionnant de voir que le spectacle soit à guichet fermé depuis 2006, 7 jours sur 7 (dont 2 représentations le dimanche!). La salle était bondée et les décors monumentaux! En voici un petit aperçu:
Le déroulement du spectacle est bien rôdé, au quart de tour même, et c'est le moins qu'on puisse dire. Changements et mouvements des immenses décors à plusieurs reprises durant la représentation, effets spéciaux de fumée et d'objets - ou personnages! - en vols, nombreux changements de costumes, etc. Les costumes sont magnifiques, colorés, empreints d'un style Victorien décalé tout à fait génial!
Un peu gênant mais pas suffisant pour gâcher l'expérience: l'accent British, qu'il soit parlé ou chanté. Il y a plusieurs mots que je n'arrive tout simplement pas à décoder dans le feu de l'action, mais on comprend tout de même le sens de ce qui se déroule sous nos yeux. Les prestations des chanteurs/danseurs/comédiens sont très bonnes. Ce qui m'a surtout marqué ce sont les danseurs en second plan, l'humour de Madame Morrible (prof. d'école) et le niveau vocal de la sorcière Elphaba. Pour ce qui est de Galinda, la blonde de service, je dois avouer que c'est le personnage que j'ai le moins apprécié. Un peu à l'image de Charlotte dans le film d'animation La Princesse et la Grenouille, mais avec une voix stridente et nasillarde en permanence qui m'a agacé dès le début. Dommage que le personnage ait été aussi caricatural, puisqu'il avait beaucoup d'humour et de potentiel. Probablement le désavantage de jouer dans une si grande salle: la subtilité l'est moins pour que les gens des derniers rangs y perçoivent quelque chose.
La fin du premier Acte est bluffante visuellement, musicalement et vocalement, avec une version haute en couleur de Defying gravity (la fameuse chanson pour déterminer qui fera le solo dans la série Glee). En parlant de Glee, la mère de Rachel dans la série est justement l'interprète d'Elphaba dans la version américaine de Wicked et celle qu'on voit en sorcière verte sur l'affiche plus haut. D'un point de vue global, le premier Acte est beaucoup plus dense que le deuxième, avec un scénario bien développé, alors que le deuxième est plus léger à mon avis. Dans l'ensemble, j'ai aimé l'expérience qui valait le coup du balcon pour avoir un peu de recul sur cette immense mise en scène, et j'en garde un bon souvenir!
3 commentaires:
Je penserai à aller le voir lors de mon prochain périple londonien alors ! (sinon, pour un moment de bonne humeur, Sister Act est très fort !)
Oui, ça vaut le coup! Un petit conseil: acheter ses billet au Leicester square, à prix réduit!
J'ai bien vu que Sister Act est à l'affiche, c'est noté! On ne pouvait le rater puisqu'il y avait des pubs sur tous les bus annonçant que Whoopi Goldberg serait de la distribution cet été pendant 3 semaines!
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