12.2.08

six degrés de séparation...

Je me demande parfois si l'idée imaginée par le Hongrois Frigyes Karinthy (1929) peut relier autre chose que des personnes. Alors que j'habitais Paris, une de mes nombreuses visites au Centre Pompidou m'a initié au monde de Samuel Beckett, auteur irlandais que je ne connaissais pas du tout il y a à peine un an. Maintenant à Sherbrooke, je vois annoncer la pièce En attendant Godot - de Samuel Beckett - au Centre culturel de l'université à quelques pas de chez moi. Je suis donc allé voir cette pièce à la fin janvier. Mon livre du moment: la biographie de Pierre Bourgault écrite par Jean-François Nadeau. Le chapitre 3, lu quelques jours à peine après avoir vu la dite pièce - un hasard? - s'entame comme suit:

On trouve toujours quelque chose
hein, Didi, pour nous donner
l'impression d'exister 
- Samuel Beckett, En attendant Godot

Bizarre, que les mêmes références reviennent dans des lieux différents, à des moments distincts d'une même existence. Faut-il y voir un message, un signe du destin ou encore une transposition des six degrés de séparation au monde des arts? Le fil de mon existence est peut-être plus rectiligne que je le pense, malgré tous les détours entrepris.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis un grand fan de la théorie "6 degrees of separation"... mais ton billet tend à démontrer que l'on voit son existence comme rectiligne, tel une "timeline", ce qui donne à réfléchir...

Anonyme a dit…

fab>> oui, je pense que tu as raison, on voit plutôt un fil rectiligne qu'un réel rapprochement entre les événements.