Après le livre, le film - qui arrive sur les écrans québécois, soit dit en passant, plusieurs mois après la sortie européenne. J'ai lu le roman de Frédéric Beigbeder il y a plusieurs années déjà, alors que l'euro n'était pas encore en vigueur (je pense bien). Je me souviens encore aujourd'hui de quelques passages du roman qui avaient frappé mon imaginaire. Octave (Jean Dujardin) est un publicitaire qui a 'réussi' dans la vie: argent, fille, cocaïne,... c'est alors qu'il se rend compte du non-sens de sa vie et qu'il entreprend de saboter la plus grande campagne publicitaire de la Rosse et Witchcraft (La Rosse!) pour leur client qui vend des yogourts, Madone (tiens, Danone?).
Vraiment, un excellent moment de cinéma que j'ai passé. Et un départ canon pour la mise en contexte:
“Tout s’achète, l’amour, l’art, la planète terre, vous, moi, surtout moi.[…]Tout est provisoire, l’amour, l’art, la planète terre, vous, moi, surtout moi.” (Octave Parango)
Le ton est donné. Et l'adaptation qu'on nous présente au cinéma a du mordant. Une bonne dose de cynisme et beaucoup d'acide est aspergé au passage sur le monde de la publicité, tout comme le livre l'a fait, mais de façon différente. L'esprit présent dans le livre y est encore, mais une bonne dose d'originalité a été insufflée pour rendre le tout très divertissant. Passages avec dessins animés, effets spéciaux, humour, nombreux clins d'oeil à l'apparence physique de l'auteur du roman.
Tous les ingrédients sont présents, les acteurs sont au rendez-vous et bien campés dans leurs personnages - un Jean Dujardin excellent avec son acolyte Jocelyn Quivrin tout aussi performant - et le gâteau prend!! A voir absolument, pour jeter un regard différent sur 2000 ans 'd'évolution'. Et sans dévoiler la fin, disons qu'il y a un deux pour un. Bref, vous en avez pour votre argent - ou argent remis, c'est garanti!
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