22.3.09

Comme des madeleines


Proust avait ses madeleines qui, lorsque trempées dans une tasse de thé, lui rappelaient d'innombrables souvenirs. Moi, j'ai mon pain doré - pain perdu pour les français - inondé de sirop d'érable et accompagné d'un bon café issu de la cafetière italienne. Ce jumelage me rappelle à chaque fois les brunchs que je faisais, le week-end, alors que j'habitais en Nouvelle-Zélande.

Que ce soit seulement pour mon copain de l'époque et moi-même ou alors pour des amis, à qui je le cuisinais, j'ai de très bons souvenirs rattachés à la dégustation de ce repas. Le pain doré pour moi c'est la détente après une semaine de travail, le week-end qui débute, les matinées ensoleillées où j'allais courir le long de la mer dans les quartiers riches, les moments partagés autour de la table, la rue Ponsonby avec ses petits commerces et l'air nonchalant des habitants du quartier, l'atomic café - oui oui, le nom de ce blog n'y est pas étranger!

Je pense qu'il n'y a que la musique et les romans qui arrivent à me faire une sensation similaire... je vous raconterai.

3 commentaires:

Elle a dit…

Miam. Je m'en vais faire du pain doré! Bon appétit!

Anonyme a dit…

Alors, c'était bon? :)

J'ai mangé du pain doré samedi et dimanche... il me restait du mélange, il ne fallait pas gaspiller!

D'habitude je vais me chercher des croissants et/ou pain au chocolat le week-end.

La gousse craintive a dit…

Beau billet :)